Les oraux ont commencé pour nombre d'entre vous. J'espère que cela s'est bien passé.
J'espère que vous n'êtes pas tombés sur des questions étonnantes.
Bon courage.
jeudi 24 juin 2010
mardi 22 juin 2010
l'écrit STI
Le roman : description et état d'âme du personnage. Beaux sujets. Comment cela s'est-il passé?
l'écrit
L'argumentation et l'utopie... Ce n'est pas aussi attendu que la poésie, mais tout de même, nous avons eu la joie d'en parler lors de quelques séances. Qu'avez-vous choisi et comment cela s'est-il passé?
samedi 19 juin 2010
Dans deux jours, l'écrit
Les épreuves écrites sont pour bientôt. Normalement, les révisions sont terminées, il sera inutile de travailler demain : laissez à votre cerveau le temps de se reposer et de ranger les "données". Il faut que vos connaissances soient disponibles lundi dans une forme qui ne soit pas de l'ordre de la bouillie.
Eventuellement, aujourd'hui, relisez les corrigés, les fiches, apprenez quelques exemples (Hugo et la fonction du poète, les poèmes en prose etc). Reposez-vous et bon courage pour lundi.
Eventuellement, aujourd'hui, relisez les corrigés, les fiches, apprenez quelques exemples (Hugo et la fonction du poète, les poèmes en prose etc). Reposez-vous et bon courage pour lundi.
mardi 15 juin 2010
le théâtre, deux questions
Rachel me demande : "Je ne comprends pas très bien ce que signifient catharsis et distanciation ? Et aussi, lors de mon oral, l'examinateur m'avait demandé de repérer la distanciation à travers le texte d'Ubu Roi, mais je ne vois pas comment nous pouvons faire."
Ma réponse:
La catharsis est, selon Aristote, la "purgation" des mauvaises émotions.
C'est le cas de certains rires ou de certaines larmes : cela permet d'évacuer les mauvaises émotions qui peuvent nous habiter.
Dans la tragédie par exemple, la pitié et la terreur sont des éléments cathartiques.
La distanciation est le fait, au théâtre, de rappeler au spectateur qu'il assiste à une pièce, de faire en sorte d'éviter l'illusion du réel et l'identification. La distanciation oblige ainsi le spectateur a toujours conserver une distance avec ce qu'il peut voir sur scène et cela lui permet de conserver un esprit de réflexion, un esprit critique. Dans les représentations d'Ubu, tout ce qui relève de l'outrance ou de l'artificialité nous empêche de considérer tout cela comme réel (les mots d'Ubu, son absurdité, mais aussi les costumes, la mise en scène mécanique de Jarry ou les marionnettes). Nous pouvons ainsi conserver une distance par rapport à ce qui se passe et notre esprit critique est maintenu.
J'espère que c'est un peu plus clair ainsi.
Ma réponse:
La catharsis est, selon Aristote, la "purgation" des mauvaises émotions.
C'est le cas de certains rires ou de certaines larmes : cela permet d'évacuer les mauvaises émotions qui peuvent nous habiter.
Dans la tragédie par exemple, la pitié et la terreur sont des éléments cathartiques.
La distanciation est le fait, au théâtre, de rappeler au spectateur qu'il assiste à une pièce, de faire en sorte d'éviter l'illusion du réel et l'identification. La distanciation oblige ainsi le spectateur a toujours conserver une distance avec ce qu'il peut voir sur scène et cela lui permet de conserver un esprit de réflexion, un esprit critique. Dans les représentations d'Ubu, tout ce qui relève de l'outrance ou de l'artificialité nous empêche de considérer tout cela comme réel (les mots d'Ubu, son absurdité, mais aussi les costumes, la mise en scène mécanique de Jarry ou les marionnettes). Nous pouvons ainsi conserver une distance par rapport à ce qui se passe et notre esprit critique est maintenu.
J'espère que c'est un peu plus clair ainsi.
lundi 14 juin 2010
Exemples de questions pour l'entretien sur le roman
A la demande de l'un d'entre vous, je vous propose une série de questions qui pourraient "tomber" à l'oral.
> résumez le roman
> En quoi ce roman appartient-il bien à la "trilogie de Pan"?
> Qui est Pan? Particularités?
> Que veut dire Giono du rapport des hommes au monde?
> Quelles sont les particularités du style, de l'écriture de Giono?
> Qui est Janet? Quelles sont ses fonctions? A quelles traditions littéraires peut-on l'associer? Développez.
> Qui est Gagou? Quelles sont ses particularités? Quelles sont ses fonctions dans l'oeuvre?
> En quoi ce roman relève-t-il parfois de la tradition épique?
> Quelles sont les particularités et les fonctions de la description du paysage?
> Les personnages sont-ils des héros?
> Quelle vision de l'homme et du monde est proposée à travers ce roman?
> En quoi ce roman est-il encore d'actualité? Nous parle-t-il encore de nous?
> Avez-vous aimé ce roman? Pourquoi?
> Qu'est-ce qu'un héros? Comment évolue la figure du héros en littérature?
> En quoi peut-on dire que ce roman est poétique?
> Qu'est-ce que l'animisme?
> Qu'est-ce que le symbolisme?
> Comment peut-on caractériser un personnage?
> Quelles sont les particularités du portrait de Jacques Lantier? de Gobseck? de la femme dans "Le chiendent"? Quelle vision du monde peut-on percevoir à travers ces personnages?
> Qu'est-ce que le surréalisme?
> Qu'est-ce que le réalisme? le naturalisme?
> Que pouvez-vous dire de la figure du fou en littérature?
> Faites une fiche biographique sur l'auteur.
> Lecture cursive : résumez "Gobseck". Quels sont les enjeux de cette oeuvre? A quel mouvement littéraire peut-on le lier?
> résumez le roman
> En quoi ce roman appartient-il bien à la "trilogie de Pan"?
> Qui est Pan? Particularités?
> Que veut dire Giono du rapport des hommes au monde?
> Quelles sont les particularités du style, de l'écriture de Giono?
> Qui est Janet? Quelles sont ses fonctions? A quelles traditions littéraires peut-on l'associer? Développez.
> Qui est Gagou? Quelles sont ses particularités? Quelles sont ses fonctions dans l'oeuvre?
> En quoi ce roman relève-t-il parfois de la tradition épique?
> Quelles sont les particularités et les fonctions de la description du paysage?
> Les personnages sont-ils des héros?
> Quelle vision de l'homme et du monde est proposée à travers ce roman?
> En quoi ce roman est-il encore d'actualité? Nous parle-t-il encore de nous?
> Avez-vous aimé ce roman? Pourquoi?
> Qu'est-ce qu'un héros? Comment évolue la figure du héros en littérature?
> En quoi peut-on dire que ce roman est poétique?
> Qu'est-ce que l'animisme?
> Qu'est-ce que le symbolisme?
> Comment peut-on caractériser un personnage?
> Quelles sont les particularités du portrait de Jacques Lantier? de Gobseck? de la femme dans "Le chiendent"? Quelle vision du monde peut-on percevoir à travers ces personnages?
> Qu'est-ce que le surréalisme?
> Qu'est-ce que le réalisme? le naturalisme?
> Que pouvez-vous dire de la figure du fou en littérature?
> Faites une fiche biographique sur l'auteur.
> Lecture cursive : résumez "Gobseck". Quels sont les enjeux de cette oeuvre? A quel mouvement littéraire peut-on le lier?
mercredi 9 juin 2010
le théâtre de l'absurde, illustration par le texte
Voici un extrait de "La Leçon" de Ionesco - le fameux passage sur la soustraction.
LE PROFESSEUR - Ce n'est pas ça. Ce n'est pas ça du tout. Vous avez toujours tendance à additionner. Mais il faut aussi soustraire. Il ne faut pas uniquement intégrer. Il faut aussi désintégrer. C'est ça la vie. C'est ça la philosophie. C'est ça la science. C'est ça le progrès, la civilisation.
J'ai mis en italiques ce langage des barbares (brutal, avec des phrases toutes faites, qui refusent la nuance ("c'est ça, etc") qui se gargarise de mots sans les penser), cet oubli des valeurs humanistes, qui empêchent de penser le monde et qui conduisent les hommes à la barbarie, à l'horreur.
Exercice du soir : réécrivez cette réplique avec des mots d'aujourd'hui...
LE PROFESSEUR - Ce n'est pas ça. Ce n'est pas ça du tout. Vous avez toujours tendance à additionner. Mais il faut aussi soustraire. Il ne faut pas uniquement intégrer. Il faut aussi désintégrer. C'est ça la vie. C'est ça la philosophie. C'est ça la science. C'est ça le progrès, la civilisation.
J'ai mis en italiques ce langage des barbares (brutal, avec des phrases toutes faites, qui refusent la nuance ("c'est ça, etc") qui se gargarise de mots sans les penser), cet oubli des valeurs humanistes, qui empêchent de penser le monde et qui conduisent les hommes à la barbarie, à l'horreur.
Exercice du soir : réécrivez cette réplique avec des mots d'aujourd'hui...
Question sur le théâtre de l'absurde
"Oui Justine?" (combien de fois l'aurez-vous entendu cette année? - et merci Justine)
- qu'est-ce que le théâtre de l'absurde??
- Le théâtre de l'absurde, en peu de mots :
> s'est développé dans la deuxième partie du XXème
> contexte : modernité (aliénation, perte de dieu, mort du langage et par là de la pensée, ...) et 2nde guerre mondiale (le mal absolu). C'est un contexte intellectuel de désespoir et de doutes. Les valeurs de l'humanisme ont été écrasées par la guerre et par certains aspects du quotidien moderne. C'est à partir de là que le théâtre de l'absurde va naître.
> principes, tendances : le théâtre de l'absurde s'oppose au théâtre classique dans le sens où il en fait exploser les codes (on ne sépare plus les genres, on ne respecte plus les unités, la nécessité de la logique, de la narration). Souvent, les drames mis en scène nous semblent, a priori incompréhensibles ou étranges, impossibles ou "absurdes" (ex : dans Rhinocéros, les habitants de la ville se transforment les uns après les autres en rhinocéros. Dans "En attendant Godot", les personnages attendent toute la pièce un certain Godot qu'ils ne connaissent pas (il n'y a donc pas d'histoire) et qui ne vient jamais. Ils rencontrent un homme qui tient un autre homme au bout d'une corde, comme s'il était un cheval, il le maltraite, ils ne font rien. Dans "La Cantatrice Chauve", rien ne se passe, des invités viennent, les dialogues semblent sans fondement ou absurdes, tout comme les situations : l'horloge sonne je ne sais plus combien de coups, un couple marié et vivant ensemble ne se reconnaissent pas mais ont l'impression de s'être déjà vus).
> Parce que tous ces codes et traditions sont fondés (ou fondent un) sur un rapport logique au monde et à l'histoire, ces pièces semblent absurdes.
> Les enjeux : mais le théâtre de l'absurde n'en est pas absurde pour autant. Ce qu'il met en scène, c'est l'absurdité de la condition humaine et du monde qu'il traverse :
- attendre Godot, c'est (en anglais) attendre un dieu qui ne viendra pas (puisque l'on part du constat de sa mort) et c'est alors s'interroger sur la place de l'homme dans le monde, sa condition, le sens de sa vie (que faisons-nous à part attendre Godot ou la mort?)
- Godot met aussi en scène le Mal, la cruauté qu'ont connus les hommes durant la guerre (la torture, l'indifférence, une sorte de collaboration)
- Ionesco dans la "Cantatrice chauve" interroge le langage (et la mort du langage avec la modernité), mais aussi la force mortifère du quotidien qui fait oublier aux hommes qui ils sont, avec qui ils vivent. Il parle, à travers cela, de l'incommunicabilité et de la solitude propre à tout être humain.
- "Rhinocéros" met en scène la montée des mondes totalitaires : peu à peu, tout le monde accepte l'ignoble condition (le rhinocéros est la bête sauvage, brutale, de la force, de la destruction). Peu à peu, les valeurs humanistes sont niées (seules compte les valeurs du travail, de l'effort, de la force, de la conformité, de la douleur) et c'est un langage inhumain qui est adopté, la violence est acceptée, se répend et les rhinocéros refusent la différence et écrasent tout... Transformation sur scène qui correspond métaphoriquement à la transformation des hommes en bêtes.
- "La Leçon" de Ionesco va dans le même sens : à partir de l'histoire un peu absurde d'un professeur tuant avec un couteau imaginaire son élève (pour une sombre histoire de soustraction mal résolue) ce sont les mécanismes de la barbarie et des mondes totalitaires qui sont mis en scène.
Je vais évidemment vite et je simplifie à outrance, notamment en ne montrant pas les mécanismes et les nuances.
Il s'agit donc bien, à nouveau de faire un détour (invention, fiction, métamorphoses, métaphores, que de souvenirs, n'est-ce pas?) pour mieux connaître le monde qui nous entoure, pour comprendre les mécanismes qui dirigent en partie le monde, qui sont à l'origine de certains événements. Il s'agit de faire un détour pour parler aussi de la condition humaine, de sa souffrance, des doutes, etc.
Bref, une invention absurde pour dire la réalité (beau sujet de dissertation, non?).
- qu'est-ce que le théâtre de l'absurde??
- Le théâtre de l'absurde, en peu de mots :
> s'est développé dans la deuxième partie du XXème
> contexte : modernité (aliénation, perte de dieu, mort du langage et par là de la pensée, ...) et 2nde guerre mondiale (le mal absolu). C'est un contexte intellectuel de désespoir et de doutes. Les valeurs de l'humanisme ont été écrasées par la guerre et par certains aspects du quotidien moderne. C'est à partir de là que le théâtre de l'absurde va naître.
> principes, tendances : le théâtre de l'absurde s'oppose au théâtre classique dans le sens où il en fait exploser les codes (on ne sépare plus les genres, on ne respecte plus les unités, la nécessité de la logique, de la narration). Souvent, les drames mis en scène nous semblent, a priori incompréhensibles ou étranges, impossibles ou "absurdes" (ex : dans Rhinocéros, les habitants de la ville se transforment les uns après les autres en rhinocéros. Dans "En attendant Godot", les personnages attendent toute la pièce un certain Godot qu'ils ne connaissent pas (il n'y a donc pas d'histoire) et qui ne vient jamais. Ils rencontrent un homme qui tient un autre homme au bout d'une corde, comme s'il était un cheval, il le maltraite, ils ne font rien. Dans "La Cantatrice Chauve", rien ne se passe, des invités viennent, les dialogues semblent sans fondement ou absurdes, tout comme les situations : l'horloge sonne je ne sais plus combien de coups, un couple marié et vivant ensemble ne se reconnaissent pas mais ont l'impression de s'être déjà vus).
> Parce que tous ces codes et traditions sont fondés (ou fondent un) sur un rapport logique au monde et à l'histoire, ces pièces semblent absurdes.
> Les enjeux : mais le théâtre de l'absurde n'en est pas absurde pour autant. Ce qu'il met en scène, c'est l'absurdité de la condition humaine et du monde qu'il traverse :
- attendre Godot, c'est (en anglais) attendre un dieu qui ne viendra pas (puisque l'on part du constat de sa mort) et c'est alors s'interroger sur la place de l'homme dans le monde, sa condition, le sens de sa vie (que faisons-nous à part attendre Godot ou la mort?)
- Godot met aussi en scène le Mal, la cruauté qu'ont connus les hommes durant la guerre (la torture, l'indifférence, une sorte de collaboration)
- Ionesco dans la "Cantatrice chauve" interroge le langage (et la mort du langage avec la modernité), mais aussi la force mortifère du quotidien qui fait oublier aux hommes qui ils sont, avec qui ils vivent. Il parle, à travers cela, de l'incommunicabilité et de la solitude propre à tout être humain.
- "Rhinocéros" met en scène la montée des mondes totalitaires : peu à peu, tout le monde accepte l'ignoble condition (le rhinocéros est la bête sauvage, brutale, de la force, de la destruction). Peu à peu, les valeurs humanistes sont niées (seules compte les valeurs du travail, de l'effort, de la force, de la conformité, de la douleur) et c'est un langage inhumain qui est adopté, la violence est acceptée, se répend et les rhinocéros refusent la différence et écrasent tout... Transformation sur scène qui correspond métaphoriquement à la transformation des hommes en bêtes.
- "La Leçon" de Ionesco va dans le même sens : à partir de l'histoire un peu absurde d'un professeur tuant avec un couteau imaginaire son élève (pour une sombre histoire de soustraction mal résolue) ce sont les mécanismes de la barbarie et des mondes totalitaires qui sont mis en scène.
Je vais évidemment vite et je simplifie à outrance, notamment en ne montrant pas les mécanismes et les nuances.
Il s'agit donc bien, à nouveau de faire un détour (invention, fiction, métamorphoses, métaphores, que de souvenirs, n'est-ce pas?) pour mieux connaître le monde qui nous entoure, pour comprendre les mécanismes qui dirigent en partie le monde, qui sont à l'origine de certains événements. Il s'agit de faire un détour pour parler aussi de la condition humaine, de sa souffrance, des doutes, etc.
Bref, une invention absurde pour dire la réalité (beau sujet de dissertation, non?).
question sur "Colline"
Justine m'a demandé : "je me demandais si Gagou ne serai pas aussi dans la tradition du fou tout comme Janet, car il a réussi à retrouver l'eau, donc il sait, mais fait aussi le mauvais compte et est décris comme un être proche de la nature, un animal et aussi un simple..."
Ma réponse : oui, il est un double positif de Janet. Tout comme lui il est fou (mais simple pour le coup et sans langage, il est un pur rythme peut-être) et il a une connaissance intime de la nature, il sait les choses. Contrairement à Janet (figure négative), il est une force de vie, une force de la nature (presque au sens primitif du terme, il est comme les autres éléments, il s'intègre à la nature, d'une manière simple et jouissive, sans lui faire de mal). Il est aussi, effectivement, celui qui fait le mauvais compte et sa mort, à la fin, ressemble un peu au sacrifice (et par là, on peut penser à la fois au bouc émissaire (celui que l'on envoie dans le désert chargé de toutes les fautes) mais aussi aux jeunes enfants (étymologiquement l'enfant est comme Gagou, celui qui ne parle pas) que l'on sacrifiait au dieu de la sécheresse (Baal ou "Moloch") pour que l'eau revienne.
Les personnages de Giono sont ainsi à la croisée de plusieurs traditions. C'est ce qui les rend si denses et intéressants.
Ma réponse : oui, il est un double positif de Janet. Tout comme lui il est fou (mais simple pour le coup et sans langage, il est un pur rythme peut-être) et il a une connaissance intime de la nature, il sait les choses. Contrairement à Janet (figure négative), il est une force de vie, une force de la nature (presque au sens primitif du terme, il est comme les autres éléments, il s'intègre à la nature, d'une manière simple et jouissive, sans lui faire de mal). Il est aussi, effectivement, celui qui fait le mauvais compte et sa mort, à la fin, ressemble un peu au sacrifice (et par là, on peut penser à la fois au bouc émissaire (celui que l'on envoie dans le désert chargé de toutes les fautes) mais aussi aux jeunes enfants (étymologiquement l'enfant est comme Gagou, celui qui ne parle pas) que l'on sacrifiait au dieu de la sécheresse (Baal ou "Moloch") pour que l'eau revienne.
Les personnages de Giono sont ainsi à la croisée de plusieurs traditions. C'est ce qui les rend si denses et intéressants.
vendredi 21 mai 2010
oraux blancs, retour et entraînement
Certains ont été surpris par la problématique que l'on vous a donnée lors de l'oral.
Je vous propose de revoir cela ensemble. Notez ici la question à partir de laquelle vous avez travaillé et proposez un plan (au moins les deux ou trois parties).
Je vous proposerai ensuite un corrigé si vous le souhaitez.
Je vous propose de revoir cela ensemble. Notez ici la question à partir de laquelle vous avez travaillé et proposez un plan (au moins les deux ou trois parties).
Je vous proposerai ensuite un corrigé si vous le souhaitez.
lundi 17 mai 2010
Vos oraux blancs - retour
Les oraux blancs ont commencé.
Avez-vous rencontré des difficultés? Lesquelles?
Quelles sont les questions que l'on vous a posées lors de l'entretien?
Avez-vous rencontré des difficultés? Lesquelles?
Quelles sont les questions que l'on vous a posées lors de l'entretien?
vendredi 14 mai 2010
oraux blancs et oublis du professeur
Je suis partie du lycée en oubliant de vous distribuer la liste de bac et les textes.
Si vous les voulez, envoyez-moi un mail. Sinon je les tiendrai à votre disposition lundi au foyer (à côté de la salle de permanence) - j'y ferai passer des oraux toute la journée.
Bon week-end,
Mme Moreau
Si vous les voulez, envoyez-moi un mail. Sinon je les tiendrai à votre disposition lundi au foyer (à côté de la salle de permanence) - j'y ferai passer des oraux toute la journée.
Bon week-end,
Mme Moreau
dimanche 9 mai 2010
Revoir la poésie pour l'oral
Pour Baudelaire :
- revoir la notion de parodie
- revoir la tradition du carpe diem
Pour Desnos :
- faites une fiche sur le surréalisme
- demandez-vous en quoi ce poème relève du mouvement surréaliste
Pour Guillevic :
- demandez-vous en quoi ce texte est un poème
- en quoi relève-t-il d'une poésie de l'ici?
Pour tout ces textes, soyez capable de dire quelle représentation des corps est développée par les auteurs.
- revoir la notion de parodie
- revoir la tradition du carpe diem
Pour Desnos :
- faites une fiche sur le surréalisme
- demandez-vous en quoi ce poème relève du mouvement surréaliste
Pour Guillevic :
- demandez-vous en quoi ce texte est un poème
- en quoi relève-t-il d'une poésie de l'ici?
Pour tout ces textes, soyez capable de dire quelle représentation des corps est développée par les auteurs.
samedi 8 mai 2010
S'entraîner pour l'oral - Candide
Voici quelques problématiques pour vous entraîner pour l'exposé à l'oral.
Analysez bien la question afin d'éviter le hors-sujet.
Argumentation - Candide
L’incipit :
-En quoi ce texte est-il le texte liminaire d’un conte philosophique ?
-Quelle est la place du comique dans l’ouverture de Candide ?
-Quels sont les enjeux de ce texte ?
-Voltaire propose-t-il ici l’incipit traditionnel d’un conte ?
-Qu’annonce ce texte liminaire ?
Candide à la guerre :
-Quels sont les moyens utilisés par Voltaire pour critiquer la guerre ?
-Comment la littérature vient-elle au service de la dénonciation dans ce texte ?
-Quels sont les enjeux de cet extrait ?
-Quels sont les registres et quel est leur rôle dans le texte ?
-Comment se développe la critique de la guerre dans ce texte ?
-Quelle est la stratégie argumentative de Voltaire dans ce texte ?
La fin du voyage :
-Comment se termine Candide ?
-La fin du voyage est-elle une fin traditionnelle de conte ?
-Le conte aboutit-il ?
-Qu’est-ce qui a changé depuis le début ?
-En quoi ce texte est-il bien le lieu de clôture du conte ?
-Comment Voltaire développe-t-il sa morale ici ?
Analysez bien la question afin d'éviter le hors-sujet.
Argumentation - Candide
L’incipit :
-En quoi ce texte est-il le texte liminaire d’un conte philosophique ?
-Quelle est la place du comique dans l’ouverture de Candide ?
-Quels sont les enjeux de ce texte ?
-Voltaire propose-t-il ici l’incipit traditionnel d’un conte ?
-Qu’annonce ce texte liminaire ?
Candide à la guerre :
-Quels sont les moyens utilisés par Voltaire pour critiquer la guerre ?
-Comment la littérature vient-elle au service de la dénonciation dans ce texte ?
-Quels sont les enjeux de cet extrait ?
-Quels sont les registres et quel est leur rôle dans le texte ?
-Comment se développe la critique de la guerre dans ce texte ?
-Quelle est la stratégie argumentative de Voltaire dans ce texte ?
La fin du voyage :
-Comment se termine Candide ?
-La fin du voyage est-elle une fin traditionnelle de conte ?
-Le conte aboutit-il ?
-Qu’est-ce qui a changé depuis le début ?
-En quoi ce texte est-il bien le lieu de clôture du conte ?
-Comment Voltaire développe-t-il sa morale ici ?
lundi 3 mai 2010
se préparer à l'entretien - le théâtre
Voici des questions que l'on pourrait vous poser lors de l'entretien.
I- Violence et monstruosité au théâtre
(de nombreuses questions posées dans cette première partie peuvent être reprises dans la deuxième)
1)Quand le théâtre est-il né ? Quelles sont ses fonctions au fil des siècles ?
2)Comment Racine représente-t-il la mort d’Hippolyte dans Phèdre ? Comment s’y prend-il pour en présenter la violence au public ?
3)En quoi la Médée d’Anouilh est-elle moderne ?
4)En quoi le personnage d’Ubu est-il monstrueux ? Comment Jarry le met-il en scène ?
5)Quelles sont les différentes manières de mettre en scène la violence ?
6)Pourquoi représenter la violence sur scène ?
7)Quelles peuvent être les fonctions d’un objet sur scène ?
8)Qu’est-ce qu’un personnage tragique ? Quels sont les buts d’une tragédie ?
9)Comment Lassalle met-il en scène Médée ?
10)Doc complémentaires : comment est représenté Ubu dans ces documents ? Qu’est-ce que cela dit de lui ?
11)Quelle est la fonction et quel est le travail d’un metteur en scène ?
12)Qu’est-ce que l’illusion théâtrale ? la distanciation ?
13)Qu’est-ce que la catharsis ?
14)Quels sont les genres dramatiques que vous avez étudiés ? Quels sont les registres qui y sont traditionnellement associés ?
15)Le théâtre peut-il être une arme de dénonciation efficace ? Pourquoi ?
16)Etre capable de parler de Racine, de Jarry, d’Anouilh et du contexte d’écriture.
> Lecture cursive
1)Résumez en une dizaine de lignes la pièce que vous avez lue.
2)Comment se manifeste la violence et/ou la monstruosité dans cette pièce ? A quoi sert-elle ?
II- Le Misanthrope
1)Qu’est-ce qu’un misanthrope ? Comment Molière explique-t-il ce caractère ? Comment ce caractère se manifeste-t-il sur scène ?
2)Comment apparaît Célimène dans la scène des portraits ? Quelles sont les fonctions d’une telle scène ?
3)En quoi le dénouement est-il original ?
4)Que disent les images de la pièce étudiée ?
5)Qu’est-ce qu’un moraliste au XVIIème siècle ? Quel style adopte-t-il ? En quoi Molière fait-il œuvre de moraliste dans cette pièce ?
6)Qu’est-ce qu’un honnête homme au XVIIème siècle ? En quoi la pièce met-elle en scène cette problématique ?
7)De quelles manières peut-on interpréter le personnage d’Alceste ? celui de Célimène ?
8)Quels sont les registres développés dans cette pièce ?
9)Qu’est-ce qu’une satire ?
10)Pièce vue : racontez "Molière, mais que diable allait-il faire dans cette galère" (compagnie du hasard). Quels sont les enjeux de cette pièce ? Quels sont les choix de mise en scène ? Que dit-on du XVIIème siècle et du théâtre dans cette pièce ?
11)Être capable de parler de Molière et du contexte d’écriture.
> Lecture cursive
1) Résumez en une dizaine de lignes la pièce que vous avez lue.
2) Quels en sont les enjeux ?
I- Violence et monstruosité au théâtre
(de nombreuses questions posées dans cette première partie peuvent être reprises dans la deuxième)
1)Quand le théâtre est-il né ? Quelles sont ses fonctions au fil des siècles ?
2)Comment Racine représente-t-il la mort d’Hippolyte dans Phèdre ? Comment s’y prend-il pour en présenter la violence au public ?
3)En quoi la Médée d’Anouilh est-elle moderne ?
4)En quoi le personnage d’Ubu est-il monstrueux ? Comment Jarry le met-il en scène ?
5)Quelles sont les différentes manières de mettre en scène la violence ?
6)Pourquoi représenter la violence sur scène ?
7)Quelles peuvent être les fonctions d’un objet sur scène ?
8)Qu’est-ce qu’un personnage tragique ? Quels sont les buts d’une tragédie ?
9)Comment Lassalle met-il en scène Médée ?
10)Doc complémentaires : comment est représenté Ubu dans ces documents ? Qu’est-ce que cela dit de lui ?
11)Quelle est la fonction et quel est le travail d’un metteur en scène ?
12)Qu’est-ce que l’illusion théâtrale ? la distanciation ?
13)Qu’est-ce que la catharsis ?
14)Quels sont les genres dramatiques que vous avez étudiés ? Quels sont les registres qui y sont traditionnellement associés ?
15)Le théâtre peut-il être une arme de dénonciation efficace ? Pourquoi ?
16)Etre capable de parler de Racine, de Jarry, d’Anouilh et du contexte d’écriture.
> Lecture cursive
1)Résumez en une dizaine de lignes la pièce que vous avez lue.
2)Comment se manifeste la violence et/ou la monstruosité dans cette pièce ? A quoi sert-elle ?
II- Le Misanthrope
1)Qu’est-ce qu’un misanthrope ? Comment Molière explique-t-il ce caractère ? Comment ce caractère se manifeste-t-il sur scène ?
2)Comment apparaît Célimène dans la scène des portraits ? Quelles sont les fonctions d’une telle scène ?
3)En quoi le dénouement est-il original ?
4)Que disent les images de la pièce étudiée ?
5)Qu’est-ce qu’un moraliste au XVIIème siècle ? Quel style adopte-t-il ? En quoi Molière fait-il œuvre de moraliste dans cette pièce ?
6)Qu’est-ce qu’un honnête homme au XVIIème siècle ? En quoi la pièce met-elle en scène cette problématique ?
7)De quelles manières peut-on interpréter le personnage d’Alceste ? celui de Célimène ?
8)Quels sont les registres développés dans cette pièce ?
9)Qu’est-ce qu’une satire ?
10)Pièce vue : racontez "Molière, mais que diable allait-il faire dans cette galère" (compagnie du hasard). Quels sont les enjeux de cette pièce ? Quels sont les choix de mise en scène ? Que dit-on du XVIIème siècle et du théâtre dans cette pièce ?
11)Être capable de parler de Molière et du contexte d’écriture.
> Lecture cursive
1) Résumez en une dizaine de lignes la pièce que vous avez lue.
2) Quels en sont les enjeux ?
vendredi 12 mars 2010
une question sur les poèmes en prose
Halima m'a posé la question suivante : en quoi les textes en prose sont-ils poétiques?
Ma réponse:
Il y a plusieurs choses à observer:
- l'expression personnelle du poète face au monde :
. les marques du lyrisme (le "je", les sentiments personnels).
. la manière d'envisager le monde. Cela passe par plusieurs thèmes, considérés comme poétiques : l'amour, la mort, la beauté, le rêve, l'évasion, etc.
. une vision particulière du monde : le monde est habité par l'imagination du poète, il peut ainsi s'animer, se métamorphoser ou devenir le support d'une rêverie.
- du coup cela implique un langage particulier pour dire ce rapport au monde:
. le choix d'un vocabulaire particulier.
. le choix d'images : métaphores, comparaisons, personnifications, etc.
. le choix d'une musicalité : les rythmes, les répétitions, les anaphores, les rutpures de phrases, etc.
. un environnement sonore (toujours la musicalité) : les sons (allitérations, assonances).
Ma réponse:
Il y a plusieurs choses à observer:
- l'expression personnelle du poète face au monde :
. les marques du lyrisme (le "je", les sentiments personnels).
. la manière d'envisager le monde. Cela passe par plusieurs thèmes, considérés comme poétiques : l'amour, la mort, la beauté, le rêve, l'évasion, etc.
. une vision particulière du monde : le monde est habité par l'imagination du poète, il peut ainsi s'animer, se métamorphoser ou devenir le support d'une rêverie.
- du coup cela implique un langage particulier pour dire ce rapport au monde:
. le choix d'un vocabulaire particulier.
. le choix d'images : métaphores, comparaisons, personnifications, etc.
. le choix d'une musicalité : les rythmes, les répétitions, les anaphores, les rutpures de phrases, etc.
. un environnement sonore (toujours la musicalité) : les sons (allitérations, assonances).
dimanche 7 mars 2010
"Aujourd'hui", c'est quoi?
J'ai proposé à quelques uns d'entre vous un sujet d'invention sur "la nécessité (ou non) de la poésie aujourd'hui".
Un mot du sujet vous a souvent échappé : "aujourd'hui". Que recoupe-t-il? Quels éléments pouvez-vous mettre en avant?
Un mot du sujet vous a souvent échappé : "aujourd'hui". Que recoupe-t-il? Quels éléments pouvez-vous mettre en avant?
de la métaphore
Quel peut être l'intérêt de l'emploi la métaphore dans une argumentation? (proposez plusieurs réponses et justifiez)
Quels problèmes pose un tel emploi?
Quels problèmes pose un tel emploi?
vendredi 26 février 2010
vers la dissertation - poésie et argumentation
Je vous propose un sujet de dissertation.
Proposez, en vrac, quelques éléments de réponse.
Quel est l'intérêt d'avoir recours à la poésie pour argumenter?
Proposez, en vrac, quelques éléments de réponse.
Quel est l'intérêt d'avoir recours à la poésie pour argumenter?
mardi 23 février 2010
les dates des épreuves
Les dates pour vos épreuves viennent de me parvenir.
L'épreuve écrite aura lieu le 21/06.
Les épreuves orales se dérouleront entre le 24/06 et le 29/06.
La publication des résultats est prévue le 08/07.
L'épreuve écrite aura lieu le 21/06.
Les épreuves orales se dérouleront entre le 24/06 et le 29/06.
La publication des résultats est prévue le 08/07.
mardi 16 février 2010
Réponses à vos questions - à propos de Médée
Je reçois parfois des questions sur mon mail. Je vous propose de publier ici mes réponses. J'imagine que cela peut servir à tous.
Othmane m'a demandé :
C'est au sujet de la modernité de Médée par Anouilh. Je me demandais :en fait est ce que la modernité de Médée se justifie par un personnage plus vivant et qui a des sentiments ? Puis est ce que le fait de refuser un destin peut être abordé dans la plupart des questions sur la modernité des personnages en général .
Ma réponse :
Pour Médée:
- Euripide, en son temps, fait déjà figure de moderne en mettant en scène les passions du personnage. C'est d'une étonnante modernité en ce sens. Si l'on compare avec Eschyle qui écrit un peu avant lui, la différence est très grande. Eschyle met en scène principalement le politique et son style est très froid, un peu héraldique. Euripide reçut de nombreuses critiques dans cette mise en scène de l'intériorité, du fonctionnement des passions.
En cela, Anouilh n'invente donc rien.
- la modernité d'Anouilh se situe à partir de plusieurs éléments:
> l'écriture en prose (ce n'est pas tout à fait neuf, mais cela l'éloigne radicalement de Corneille ou d'Euripide). Dans la tragédie classique, seul le vers (l'alexandrin pour le XVIIème) est utilisé (il s'agit de dire la majesté du genre). L'emploi d'un langage simple et courant est aussi moderne.
> l'interprétation historique de Médée : c'est le III de notre lecture analytique, la transposition possible avec les enjeux de la 2nde guerre mondiale. Chez Euripide, Jason est critiqué pour deux choses : l'abandon de Médée et la démesure de son amour pour le pouvoir. Anouilh reprend cela : il s'agit de travailler sur la conquête (allemande) et sur la mère (figure de la France) qui tue ses enfants (et qui participe, collabore en cela au chaos de cette époque).
> la mise en scène des codes de la tragédie : c'est la tendance du XXème sicèle : le théâtre exhibe ses propres codes (le destin, la fatalité, etc). Et pour le coup Médée est moderne en montrant ces mécanismes et en se décrivant humainement (par le récit de son enfance, par le fait que ses sentiments sont à l'opposé de ce que nous connaissons traditionnellement de Médée : la violence, la folie, la démesure). La dénonciation de son destin est donc moderne en effet, son humanité aussi.
Othmane m'a demandé :
C'est au sujet de la modernité de Médée par Anouilh. Je me demandais :en fait est ce que la modernité de Médée se justifie par un personnage plus vivant et qui a des sentiments ? Puis est ce que le fait de refuser un destin peut être abordé dans la plupart des questions sur la modernité des personnages en général .
Ma réponse :
Pour Médée:
- Euripide, en son temps, fait déjà figure de moderne en mettant en scène les passions du personnage. C'est d'une étonnante modernité en ce sens. Si l'on compare avec Eschyle qui écrit un peu avant lui, la différence est très grande. Eschyle met en scène principalement le politique et son style est très froid, un peu héraldique. Euripide reçut de nombreuses critiques dans cette mise en scène de l'intériorité, du fonctionnement des passions.
En cela, Anouilh n'invente donc rien.
- la modernité d'Anouilh se situe à partir de plusieurs éléments:
> l'écriture en prose (ce n'est pas tout à fait neuf, mais cela l'éloigne radicalement de Corneille ou d'Euripide). Dans la tragédie classique, seul le vers (l'alexandrin pour le XVIIème) est utilisé (il s'agit de dire la majesté du genre). L'emploi d'un langage simple et courant est aussi moderne.
> l'interprétation historique de Médée : c'est le III de notre lecture analytique, la transposition possible avec les enjeux de la 2nde guerre mondiale. Chez Euripide, Jason est critiqué pour deux choses : l'abandon de Médée et la démesure de son amour pour le pouvoir. Anouilh reprend cela : il s'agit de travailler sur la conquête (allemande) et sur la mère (figure de la France) qui tue ses enfants (et qui participe, collabore en cela au chaos de cette époque).
> la mise en scène des codes de la tragédie : c'est la tendance du XXème sicèle : le théâtre exhibe ses propres codes (le destin, la fatalité, etc). Et pour le coup Médée est moderne en montrant ces mécanismes et en se décrivant humainement (par le récit de son enfance, par le fait que ses sentiments sont à l'opposé de ce que nous connaissons traditionnellement de Médée : la violence, la folie, la démesure). La dénonciation de son destin est donc moderne en effet, son humanité aussi.
mercredi 20 janvier 2010
Tu seras un homme mon fils...
Que nous disent ces images, tirées d'albums pour enfants, de la représentation des filles et des garçons dans notre société. Essayez de voir quelle construction des genres est proposée à travers ces images. Soyez précis dans vos descriptions.
La représentation des petites filles :
Représentation des petits garçons:
La représentation des petites filles :
Représentation des petits garçons:
Inscription à :
Articles (Atom)