Séquence n°1 : Candide, Voltaire – l’argumentation – le siècle des Lumières
Objet d’étude : Convaincre, persuader et délibérer : l’essai, le dialogue et l’apologue.
Perspectives d’étude : - Argumentation et effets sur le destinataire : l’ironie, les genres argumentatifs.
- Genres (genres argumentatifs) et registres (pathétique, comique, ironique).
Problématique choisie : Par quels moyens l’auteur parvient-il à susciter une réflexion chez son lecteur (ironie, apologue, pathétique, utopie…) ?
A- Lectures analytiques
- Voltaire, Candide, « L’incipit » (chapitre 1) (1759).
- Voltaire, Candide, « La guerre » (chapitre 3) (1759).
- Voltaire, Candide, « l’esclavage » (chapitre 19) (1759).
- Voltaire, Candide, « la fin du voyage » (fin du chapitre 30) (1759)
B- Documents complémentaires
→ Les Lumières :
- document Diderot, article « encyclopédie », Encyclopédie, 1751-1772
- Voltaire, Dictionnaire philosophique, « Liberté de penser », 1764
- Kant, Qu’est-ce que les Lumières, 1784
- Gravure du XVIIIème, de Pierre Charles Baquoy, Frédéric II le grand (roi de Prusse) rend visite à Voltaire
→ étude des couvertures de Candide de Voltaire
→ l’optimisme philosophique (topo)
→ l’esclavage : (stratégies argumentatives)
- Montesquieu , « De l’esclavage des nègres » (1758)
- Voltaire, Candide, « l’esclavage » (chapitre 19) (1759).
- Jaucourt, L’Encyclopédie, extraits : art. « Esclavage », « Traite des nègres »
- Toni Morisson, Beloved (XXème)
→ la guerre : (les stratégies argumentatives)
- Candide, Voltaire, 1759
- Encyclopédie, article « Paix », Damilaville – 1751-1766
- « Le Mal », Arthur Rimbaud, 1870
- « Guernica », Picasso, 1937
→ l’utopie et la contre-utopie : (nature, valeurs, évolution)
- Thomas More, Utopia (XVIème)
- Rabelais, Gargantua (XVIème)
- Voltaire, Candide (XVIIIème)
- Georges Perec, W ou le souvenir d’enfance (XXème)
- Eric Chevillard, Choir (XXIème)
C- Etudes complémentaires
- la valeur argumentative de l’ironie.
- L’épisode de la vieille : une mise en abîme du conte.
D- Lecture cursive
Une œuvre à lire au choix dans la liste
Séquence n°2 : Le théâtre - Ionesco, Rhinocéros¬¬¬ - 1959
Objet d’étude : Le théâtre : texte et représentation.
Perspectives d’étude :
- Les genres (le théâtre) et les registres (tragique, dramatique).
- Effets sur le destinataire : la catharsis.
- En quoi cette pièce met-elle en scène les mécanismes de la nazification, des phénomènes de groupes, de la mort de l’humanisme ?
A) Lectures analytiques
- Ionesco, Rhinocéros, premier tableau (extrait pour entrer dans l’œuvre)
- Ionesco, Rhinocéros, la transformation de Jean
- Ionesco, Rhinocéros, la fin de la pièce.
-
B) Documents complémentaires
→ Petite Histoire du Théâtre : illustration de l’évolution théâtrale
→ analyse de couvertures
→ sur le pouvoir de la langue :
- Klemperer, extraits de LTI
- Ionesco, extraits de Notes et contre notes.
C) Mises en scène
→ le choix de décors de Ionesco
→ Emmanuel Demarçy Mota, extraits de mise en scène de Rhinocéros – une interprétation sombre et violente
D) Lecture cursive
Ionesco, La Leçon
Séquence n°3 : La poésie de la négritude
Objet d’étude : La poésie.
Perspectives d’étude :
- les genres (la poésie) et les registres (lyrique).
- Significations et singularités des textes.
Problématique de la séquence : comment se définit la négritude ? Comment la poésie parvient-elle à dire l’homme noir et à lui rendre son humanité et son identité ?
A- lectures analytiques
- Birago Diop, « Souffles », Les Contes d’Amadou Koumba, 1947
- Aimé Césaire, extrait du Cahier d’un retour au pays natal : trouver son cri
- Leopold Sedar Senghor, « A New York »
B- Documents complémentaires
- Aux sources de la poésie lyrique, un mythe, Orphée
- rappel sur le mythe
- « Orphée », Gustave Moreau
- définir la poésie : qu’est-ce que la poésie ?
→ Ronsard, « Mignonne »
→ Rimbaud, « A noir »
→ Ponge, « L’Huître »
→ René Char : extrait des Feuillets d’Hypnos
- définir la poésie : quelle est la fonction du poète ? de la poésie ?
→ Hugo, « Fonction du poète », Les Rayons et les Ombres
→ Baudelaire, Notes nouvelles sur EA Poe
→ Paul Verlaine, Poèmes saturniens, 1866 - Prologue
→ Cocteau, Le Rappel à l’ordre
→ Césaire, Cahier d’un retour au pays natal
→ Roubaud, « Le Lombric »
- poésie classique, poésie moderne :
→ Poésie classique : Ronsard, « Si jamais homme » , Voiture, « Sous un habit de fleurs »
→ Poésie moderne : Baudelaire, « Une martyre » / Rimbaud « A noir » / Apollinaire, calligrammes / Queneau, « lipogramme en A, en E, et en Z » (lipogramme = texte dont sont exclus volontairement certaines lettres)
- trouver un identité – les racines : Frantz Fanon, Les damnés de la terre
- le surréalisme : topo
→ André Breton, « Union libre », Clair de terre (1931)
→ « La tentation de Saint-Antoine » de Max Ernst, 1945
→ « l’habillement de l’épousée », Max Ernst, 1939
- réflexion sur la négritude
→ interview d’Aimé Césaire dans les Cahiers de l’Unesco
→ Sartre, extrait d’ « Orphée noir »
C- Lecture cursive
Aimé Césaire, Cahier d’un retour au pays natal
mardi 19 avril 2011
dimanche 17 avril 2011
1ère ES3 : liste du bac pour vos oraux blancs
Séquence n°1 : Candide, Voltaire – l’argumentation – le siècle des Lumières
Objet d’étude : Convaincre, persuader et délibérer : l’essai, le dialogue et l’apologue.
Perspectives d’étude : - Argumentation et effets sur le destinataire : l’ironie, les genres argumentatifs.
- Genres (genres argumentatifs) et registres (pathétique, comique, ironique).
Problématique choisie : Par quels moyens l’auteur parvient-il à susciter une réflexion chez son lecteur (ironie, apologue, pathétique, utopie…) ?
A- Lectures analytiques
- Voltaire, Candide, « L’incipit » (chapitre 1) (1759).
- Voltaire, Candide, « La guerre » (chapitre 3) (1759).
- Voltaire, Candide, « l’esclavage » (chapitre 19) (1759).
- Voltaire, Candide, « la fin du voyage » (fin du chapitre 30) (1759)
B- Documents complémentaires
→ Les Lumières :
- document Diderot, article « encyclopédie », Encyclopédie, 1751-1772
- Voltaire, Dictionnaire philosophique, « Liberté de penser », 1764
- Kant, Qu’est-ce que les Lumières, 1784
- Gravure du XVIIIème, de Pierre Charles Baquoy, Frédéric II le grand (roi de Prusse) rend visite à Voltaire
→ étude des couvertures de Candide de Voltaire
→ l’optimisme philosophique (topo)
→ l’esclavage : (stratégies argumentatives)
- Montesquieu , « De l’esclavage des nègres » (1758)
- Voltaire, Candide, « l’esclavage » (chapitre 19) (1759).
- Jaucourt, L’Encyclopédie, extraits : art. « Esclavage », « Traite des nègres »
- Toni Morisson, Beloved (XXème)
→ la guerre : (les stratégies argumentatives)
- Candide, Voltaire, 1759
- Encyclopédie, article « Paix », Damilaville – 1751-1766
- « Le Mal », Arthur Rimbaud, 1870
- « Guernica », Picasso, 1937
→ l’utopie et la contre-utopie : (nature, valeurs, évolution)
- Thomas More, Utopia (XVIème)
- Rabelais, Gargantua (XVIème)
- Voltaire, Candide (XVIIIème)
- Georges Perec, W ou le souvenir d’enfance (XXème)
- Eric Chevillard, Choir (XXIème)
C- Etudes complémentaires
- la valeur argumentative de l’ironie.
- L’épisode de la vieille : une mise en abîme du conte.
D- Lecture cursive
Une œuvre à lire au choix dans la liste
Séquence n°2 : Le théâtre - Racine, Britannicus
Objet d’étude : Le théâtre : texte et représentation.
Perspectives d’étude :
- Les genres (le théâtre) et les registres (tragique, dramatique).
- Effets sur le destinataire : la catharsis.
- En quoi cette pièce met-elle en scène la naissance d’un monstre ?
A) Lectures analytiques
- Racine, Britannicus, I,1 – la scène d’exposition
- Racine, Britannicus, II, 2 – L’aveu de Néron
- Racine, Britannicus, V,4 - le récit de la mort de Britannicus
B) Documents complémentaires
→ Petite Histoire du Théâtre : illustration de l’évolution théâtrale
→ tragique et tragédie : extrait de La Poétique d’Aristote : définition de la tragédie et du personnage tragique
→ la mise en scène de la violence et de la monstruosité :
- Jarry, Ubu Roi (la mise à mort des nobles)
- Euripide, Médée (la décision finale)
→ les scènes d’aveu amoureux : (la passion amoureuse à travers le langage)
- Racine, Phèdre : l’aveu à Hyppolite
- Hugo, Ruy Blas
- Maeterlinck, Pelleas et Mélisande
C) Mises en scène
→ images fixes : reproductions de photographies de différentes mises en scène de Britannicus
→ mises en scène : violence et monstruosité :
- Ubu Roi, Jarry, mise en scène Jean-Christophe Averty
- Médée, Euripide, mise en scène de Jacques Lassalle
→ mises en scène : l’aveu amoureux du personnage tragique
- Phèdre, Racine, mise en scène de Chéreau
- Phèdre, Racine, mise en scène de Causter et Larec
→ sorties au théâtre (tous les élèves n’ont pas pu venir)
- Les jeux de l’amour et du hasard, Marivaux, mise en scène Philippe Calvario (comment mettre en scène aujourd’hui une pièce classique ? Le choix de la fin : un problème d’interprétation)
- Seuls, Wajdi Mouawad
- Platonov, mais… Alexis Armengol, d’après Anton Tchekhov
D) Lecture cursive
Le théâtre de l’absurde : choix d’une pièce dans la liste.
Séquence n°3 : La poésie de la négritude
Objet d’étude : La poésie.
Perspectives d’étude :
- les genres (la poésie) et les registres (lyrique).
- Significations et singularités des textes.
Problématique de la séquence : comment se définit la négritude ? Comment la poésie parvient-elle à dire l’homme noir et à lui rendre son humanité et son identité ?
A- lectures analytiques
- Birago Diop, « Souffles », Les Contes d’Amadou Koumba, 1947
- Aimé Césaire, extrait du Cahier d’un retour au pays natal : trouver son cri
- Leopold Sedar Senghor, « A New York »
- Leopold Sedar Senghor, « Femme noire »
B- Documents complémentaires
- Aux sources de la poésie lyrique, un mythe, Orphée
- rappel sur le mythe
- « Orphée », Gustave Moreau
- définir la poésie : qu’est-ce que la poésie ?
→ Ronsard, « Mignonne »
→ Rimbaud, « A noir »
→ Ponge, « L’Huître »
→ René Char : extrait des Feuillets d’Hypnos
- définir la poésie : quelle est la fonction du poète ? de la poésie ?
→ Hugo, « Fonction du poète », Les Rayons et les Ombres
→ Baudelaire, Notes nouvelles sur EA Poe
→ Paul Verlaine, Poèmes saturniens, 1866 - Prologue
→ Cocteau, Le Rappel à l’ordre
→ Césaire, Cahier d’un retour au pays natal
→ Roubaud, « Le Lombric »
- poésie classique, poésie moderne :
→ Poésie classique : Ronsard, « Si jamais homme » , Voiture, « Sous un habit de fleurs »
→ Poésie moderne : Baudelaire, « Une martyre » / Rimbaud « A noir » / Apollinaire, calligrammes / Queneau, « lipogramme en A, en E, et en Z » (lipogramme = texte dont sont exclus volontairement certaines lettres)
- trouver un identité – les racines : Frantz Fanon, Les damnés de la terre
- le surréalisme : topo
→ André Breton, « Union libre », Clair de terre (1931)
→ « La tentation de Saint-Antoine » de Max Ernst, 1945
→ « l’habillement de l’épousée », Max Ernst, 1939
- réflexion sur la négritude
→ interview d’Aimé Césaire dans les Cahiers de l’Unesco
→ Sartre, extrait d’ « Orphée noir »
- la tradition du blason (tradition et reprise moderne)
→ Ronsard, « Marie vous avez… », Amours de Marie
→ Du Bellay, « Ô beaux cheveux », Les Regrets
→ Baudelaire, « Une charogne »
C- Lecture cursive
Aimé Césaire, Cahier d’un retour au pays natal
D- sortie danse
(tous les élèves n’ont pas pu venir)
Daddy, I've seen this piece six times before and I still don't know why they're hurting each other..., Robyn Orlin (retour en classe : comment trouver une danse pour dire l’Afrique du sud aujourd’hui ? un art du désordre, l’impossible danse classique, danse et politique)
Objet d’étude : Convaincre, persuader et délibérer : l’essai, le dialogue et l’apologue.
Perspectives d’étude : - Argumentation et effets sur le destinataire : l’ironie, les genres argumentatifs.
- Genres (genres argumentatifs) et registres (pathétique, comique, ironique).
Problématique choisie : Par quels moyens l’auteur parvient-il à susciter une réflexion chez son lecteur (ironie, apologue, pathétique, utopie…) ?
A- Lectures analytiques
- Voltaire, Candide, « L’incipit » (chapitre 1) (1759).
- Voltaire, Candide, « La guerre » (chapitre 3) (1759).
- Voltaire, Candide, « l’esclavage » (chapitre 19) (1759).
- Voltaire, Candide, « la fin du voyage » (fin du chapitre 30) (1759)
B- Documents complémentaires
→ Les Lumières :
- document Diderot, article « encyclopédie », Encyclopédie, 1751-1772
- Voltaire, Dictionnaire philosophique, « Liberté de penser », 1764
- Kant, Qu’est-ce que les Lumières, 1784
- Gravure du XVIIIème, de Pierre Charles Baquoy, Frédéric II le grand (roi de Prusse) rend visite à Voltaire
→ étude des couvertures de Candide de Voltaire
→ l’optimisme philosophique (topo)
→ l’esclavage : (stratégies argumentatives)
- Montesquieu , « De l’esclavage des nègres » (1758)
- Voltaire, Candide, « l’esclavage » (chapitre 19) (1759).
- Jaucourt, L’Encyclopédie, extraits : art. « Esclavage », « Traite des nègres »
- Toni Morisson, Beloved (XXème)
→ la guerre : (les stratégies argumentatives)
- Candide, Voltaire, 1759
- Encyclopédie, article « Paix », Damilaville – 1751-1766
- « Le Mal », Arthur Rimbaud, 1870
- « Guernica », Picasso, 1937
→ l’utopie et la contre-utopie : (nature, valeurs, évolution)
- Thomas More, Utopia (XVIème)
- Rabelais, Gargantua (XVIème)
- Voltaire, Candide (XVIIIème)
- Georges Perec, W ou le souvenir d’enfance (XXème)
- Eric Chevillard, Choir (XXIème)
C- Etudes complémentaires
- la valeur argumentative de l’ironie.
- L’épisode de la vieille : une mise en abîme du conte.
D- Lecture cursive
Une œuvre à lire au choix dans la liste
Séquence n°2 : Le théâtre - Racine, Britannicus
Objet d’étude : Le théâtre : texte et représentation.
Perspectives d’étude :
- Les genres (le théâtre) et les registres (tragique, dramatique).
- Effets sur le destinataire : la catharsis.
- En quoi cette pièce met-elle en scène la naissance d’un monstre ?
A) Lectures analytiques
- Racine, Britannicus, I,1 – la scène d’exposition
- Racine, Britannicus, II, 2 – L’aveu de Néron
- Racine, Britannicus, V,4 - le récit de la mort de Britannicus
B) Documents complémentaires
→ Petite Histoire du Théâtre : illustration de l’évolution théâtrale
→ tragique et tragédie : extrait de La Poétique d’Aristote : définition de la tragédie et du personnage tragique
→ la mise en scène de la violence et de la monstruosité :
- Jarry, Ubu Roi (la mise à mort des nobles)
- Euripide, Médée (la décision finale)
→ les scènes d’aveu amoureux : (la passion amoureuse à travers le langage)
- Racine, Phèdre : l’aveu à Hyppolite
- Hugo, Ruy Blas
- Maeterlinck, Pelleas et Mélisande
C) Mises en scène
→ images fixes : reproductions de photographies de différentes mises en scène de Britannicus
→ mises en scène : violence et monstruosité :
- Ubu Roi, Jarry, mise en scène Jean-Christophe Averty
- Médée, Euripide, mise en scène de Jacques Lassalle
→ mises en scène : l’aveu amoureux du personnage tragique
- Phèdre, Racine, mise en scène de Chéreau
- Phèdre, Racine, mise en scène de Causter et Larec
→ sorties au théâtre (tous les élèves n’ont pas pu venir)
- Les jeux de l’amour et du hasard, Marivaux, mise en scène Philippe Calvario (comment mettre en scène aujourd’hui une pièce classique ? Le choix de la fin : un problème d’interprétation)
- Seuls, Wajdi Mouawad
- Platonov, mais… Alexis Armengol, d’après Anton Tchekhov
D) Lecture cursive
Le théâtre de l’absurde : choix d’une pièce dans la liste.
Séquence n°3 : La poésie de la négritude
Objet d’étude : La poésie.
Perspectives d’étude :
- les genres (la poésie) et les registres (lyrique).
- Significations et singularités des textes.
Problématique de la séquence : comment se définit la négritude ? Comment la poésie parvient-elle à dire l’homme noir et à lui rendre son humanité et son identité ?
A- lectures analytiques
- Birago Diop, « Souffles », Les Contes d’Amadou Koumba, 1947
- Aimé Césaire, extrait du Cahier d’un retour au pays natal : trouver son cri
- Leopold Sedar Senghor, « A New York »
- Leopold Sedar Senghor, « Femme noire »
B- Documents complémentaires
- Aux sources de la poésie lyrique, un mythe, Orphée
- rappel sur le mythe
- « Orphée », Gustave Moreau
- définir la poésie : qu’est-ce que la poésie ?
→ Ronsard, « Mignonne »
→ Rimbaud, « A noir »
→ Ponge, « L’Huître »
→ René Char : extrait des Feuillets d’Hypnos
- définir la poésie : quelle est la fonction du poète ? de la poésie ?
→ Hugo, « Fonction du poète », Les Rayons et les Ombres
→ Baudelaire, Notes nouvelles sur EA Poe
→ Paul Verlaine, Poèmes saturniens, 1866 - Prologue
→ Cocteau, Le Rappel à l’ordre
→ Césaire, Cahier d’un retour au pays natal
→ Roubaud, « Le Lombric »
- poésie classique, poésie moderne :
→ Poésie classique : Ronsard, « Si jamais homme » , Voiture, « Sous un habit de fleurs »
→ Poésie moderne : Baudelaire, « Une martyre » / Rimbaud « A noir » / Apollinaire, calligrammes / Queneau, « lipogramme en A, en E, et en Z » (lipogramme = texte dont sont exclus volontairement certaines lettres)
- trouver un identité – les racines : Frantz Fanon, Les damnés de la terre
- le surréalisme : topo
→ André Breton, « Union libre », Clair de terre (1931)
→ « La tentation de Saint-Antoine » de Max Ernst, 1945
→ « l’habillement de l’épousée », Max Ernst, 1939
- réflexion sur la négritude
→ interview d’Aimé Césaire dans les Cahiers de l’Unesco
→ Sartre, extrait d’ « Orphée noir »
- la tradition du blason (tradition et reprise moderne)
→ Ronsard, « Marie vous avez… », Amours de Marie
→ Du Bellay, « Ô beaux cheveux », Les Regrets
→ Baudelaire, « Une charogne »
C- Lecture cursive
Aimé Césaire, Cahier d’un retour au pays natal
D- sortie danse
(tous les élèves n’ont pas pu venir)
Daddy, I've seen this piece six times before and I still don't know why they're hurting each other..., Robyn Orlin (retour en classe : comment trouver une danse pour dire l’Afrique du sud aujourd’hui ? un art du désordre, l’impossible danse classique, danse et politique)
lundi 21 février 2011
fiche de lecture - Cahier d'un retour au pays natal
Afin de vous aider dans la lecture de ce recueil, je vous présente quelques enjeux ainsi que la structure de l’œuvre.
(à partir des articles d’Evelyne Marmonnier publiés dans L’Ecole des Lettres en 1994-1995)
Eléments d’introduction
> La négritude de Césaire est différente de celle de Senghor : il est dans une conception combattante. Opposition radicale à l’assimilation. Sa négritude est une revendication de son altérité nègre. Il lutte pour la reconnaissance et la dignité (résurrection du nègre).
> 1934-8 (genèse du Cahier d’un retour au pays natal) sont des années de rupture pour Césaire :
- Césaire traverse une crise morale et spirituelle consécutive à la découverte de sa négritude (en France, par l’altérité).
- déchirement culturel : remise en cause de la culture européenne + coupé de ses racines antillaises (il étudie en France).
⇨ Cahier d’un retour au pays natal – participe de la quête de la négritude
> sa négritude en termes esthétiques : quête d’une écriture proprement nègre, inédite => refus du doudouisme (cliché de l’Antillais par une certaine littérature) et du classicisme : « tout briser, créer de toutes pièces une littérature antillaise. Ce qui supposait une violence de cannibale ».
(il s’agit de trouver une nouvelle langue = dimension prométhéenne de sa poésie - ex néologismes)
Structure du recueil
Ce recueil illustre le drame de la négritude (tension et conflit) :
> premier mouvement : (p.7-20) : pôle négatif : chute et écrasement du peuple antillais, et du récitant. Le récitant revient aux Antilles, hurle contre les Antillais qui acceptent l’écrasement et l’aliénation (p7), décrit la misère des Antilles, de son passé (individuel et collectif). L’esthétique du cri.
> deuxième mouvement - pivot (p20-44) ; double rupture :
- rejet définitif des valeurs occidentales
- et acceptation de sa négritude (qui passe par l’apprentissage de secrets qui lient le nègre au cosmos – p21 et des mots : le poète accepte son rôle – de la voix-cri, à la bouche qui dit le passé collectif - identification à l’histoire noire, à la soumission comme à la révolte avec la figure de Toussaint Louverture)
> 3ème mouvement : inversion des valeurs (« sale bout de petit matin » > « tiède petit matin ») : peut se dire la « prière virile » du Je rendu à lui-même, c’est-à-dire à la négritude.
Cela passe par une sorte de descente aux enfers, en soi et dans l’histoire nègre, passe par la revendication (« j’accepte ») de l’immonde (selon l’Européen) en lui (les clichés violents, acceptés et associés à la misère et à la souffrance), par le rejet radicale de la culture européenne
> final : célébration de la genèse d’un nouveau monde (« Et nous sommes debout » p.57) :
- revendication de son existence
- regard sur son pays, écrasement de la vieille négritude, de la figure du « bon nègre »
- les esclaves se lèvent et les négriers éclatent.
=> libération.
=> l’espace du recueil :
- mime une insurrection à dimension individuelle et collective (le récitant ne se dissocie pas de son peuple, l’homme ne se dissocie pas de son cri)
- est le lieu de son incarnation : fait vivre la négritude
=> négritude combattante et poétique
> La quête d’une langue :
- Il s’agit, pour Césaire, de trouver une langue tout au long de son recueil.
- Le début = silence (8, 9) : attente de l’Orphée noir.
- recherche d’une langue va de pair avec une quête d’identité (souhait, p.27, réalisation, p. 63) : quand il devient poète, ses mots deviennent ceux de la négritude.
- le travail poétique est celui de l’alchimie (néologismes…).
- Folie flamboyante et poétique : désintégration et recréation de la lg française (négraille, négritude), étrangeté du mot rare, syntaxe explosive, oralité, chaos, destruction de la phrase classique => la syntaxe inventée est celle du cri (expressive et fluctuante)
- Les enjeux de la création d’une langue : rupture avec le modèle français (sur le plan culturel et politique) : de 1635 à 1946 : règne du français aux Antilles, aliénation culturel (vide du créole) .
Césaire fait de la langue de l’autre une langue autre (révolution : retourne les armes), la langue française devient son « arme miraculeuse » qui lui rend son identité.
Hermétisme : quelle meilleure victoire sur l’oppresseur que de lui rendre sa propre langue obscure ?
(à partir des articles d’Evelyne Marmonnier publiés dans L’Ecole des Lettres en 1994-1995)
Eléments d’introduction
> La négritude de Césaire est différente de celle de Senghor : il est dans une conception combattante. Opposition radicale à l’assimilation. Sa négritude est une revendication de son altérité nègre. Il lutte pour la reconnaissance et la dignité (résurrection du nègre).
> 1934-8 (genèse du Cahier d’un retour au pays natal) sont des années de rupture pour Césaire :
- Césaire traverse une crise morale et spirituelle consécutive à la découverte de sa négritude (en France, par l’altérité).
- déchirement culturel : remise en cause de la culture européenne + coupé de ses racines antillaises (il étudie en France).
⇨ Cahier d’un retour au pays natal – participe de la quête de la négritude
> sa négritude en termes esthétiques : quête d’une écriture proprement nègre, inédite => refus du doudouisme (cliché de l’Antillais par une certaine littérature) et du classicisme : « tout briser, créer de toutes pièces une littérature antillaise. Ce qui supposait une violence de cannibale ».
(il s’agit de trouver une nouvelle langue = dimension prométhéenne de sa poésie - ex néologismes)
Structure du recueil
Ce recueil illustre le drame de la négritude (tension et conflit) :
> premier mouvement : (p.7-20) : pôle négatif : chute et écrasement du peuple antillais, et du récitant. Le récitant revient aux Antilles, hurle contre les Antillais qui acceptent l’écrasement et l’aliénation (p7), décrit la misère des Antilles, de son passé (individuel et collectif). L’esthétique du cri.
> deuxième mouvement - pivot (p20-44) ; double rupture :
- rejet définitif des valeurs occidentales
- et acceptation de sa négritude (qui passe par l’apprentissage de secrets qui lient le nègre au cosmos – p21 et des mots : le poète accepte son rôle – de la voix-cri, à la bouche qui dit le passé collectif - identification à l’histoire noire, à la soumission comme à la révolte avec la figure de Toussaint Louverture)
> 3ème mouvement : inversion des valeurs (« sale bout de petit matin » > « tiède petit matin ») : peut se dire la « prière virile » du Je rendu à lui-même, c’est-à-dire à la négritude.
Cela passe par une sorte de descente aux enfers, en soi et dans l’histoire nègre, passe par la revendication (« j’accepte ») de l’immonde (selon l’Européen) en lui (les clichés violents, acceptés et associés à la misère et à la souffrance), par le rejet radicale de la culture européenne
> final : célébration de la genèse d’un nouveau monde (« Et nous sommes debout » p.57) :
- revendication de son existence
- regard sur son pays, écrasement de la vieille négritude, de la figure du « bon nègre »
- les esclaves se lèvent et les négriers éclatent.
=> libération.
=> l’espace du recueil :
- mime une insurrection à dimension individuelle et collective (le récitant ne se dissocie pas de son peuple, l’homme ne se dissocie pas de son cri)
- est le lieu de son incarnation : fait vivre la négritude
=> négritude combattante et poétique
> La quête d’une langue :
- Il s’agit, pour Césaire, de trouver une langue tout au long de son recueil.
- Le début = silence (8, 9) : attente de l’Orphée noir.
- recherche d’une langue va de pair avec une quête d’identité (souhait, p.27, réalisation, p. 63) : quand il devient poète, ses mots deviennent ceux de la négritude.
- le travail poétique est celui de l’alchimie (néologismes…).
- Folie flamboyante et poétique : désintégration et recréation de la lg française (négraille, négritude), étrangeté du mot rare, syntaxe explosive, oralité, chaos, destruction de la phrase classique => la syntaxe inventée est celle du cri (expressive et fluctuante)
- Les enjeux de la création d’une langue : rupture avec le modèle français (sur le plan culturel et politique) : de 1635 à 1946 : règne du français aux Antilles, aliénation culturel (vide du créole) .
Césaire fait de la langue de l’autre une langue autre (révolution : retourne les armes), la langue française devient son « arme miraculeuse » qui lui rend son identité.
Hermétisme : quelle meilleure victoire sur l’oppresseur que de lui rendre sa propre langue obscure ?
jeudi 24 juin 2010
l'oral - S et STI
Les oraux ont commencé pour nombre d'entre vous. J'espère que cela s'est bien passé.
J'espère que vous n'êtes pas tombés sur des questions étonnantes.
Bon courage.
J'espère que vous n'êtes pas tombés sur des questions étonnantes.
Bon courage.
mardi 22 juin 2010
l'écrit STI
Le roman : description et état d'âme du personnage. Beaux sujets. Comment cela s'est-il passé?
l'écrit
L'argumentation et l'utopie... Ce n'est pas aussi attendu que la poésie, mais tout de même, nous avons eu la joie d'en parler lors de quelques séances. Qu'avez-vous choisi et comment cela s'est-il passé?
samedi 19 juin 2010
Dans deux jours, l'écrit
Les épreuves écrites sont pour bientôt. Normalement, les révisions sont terminées, il sera inutile de travailler demain : laissez à votre cerveau le temps de se reposer et de ranger les "données". Il faut que vos connaissances soient disponibles lundi dans une forme qui ne soit pas de l'ordre de la bouillie.
Eventuellement, aujourd'hui, relisez les corrigés, les fiches, apprenez quelques exemples (Hugo et la fonction du poète, les poèmes en prose etc). Reposez-vous et bon courage pour lundi.
Eventuellement, aujourd'hui, relisez les corrigés, les fiches, apprenez quelques exemples (Hugo et la fonction du poète, les poèmes en prose etc). Reposez-vous et bon courage pour lundi.
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